Meredith se trouvait dans les vestiaires parmi les autres internes pour son premier jour. Elle rangeait les affaires dans son casier et enfila sa blouse blanche de médecin avant de jeter un oeil autour d'elle. Elle constata alors, « Il n'y a que 6 femmes sur 20. » Dit-elle en s'adressant à sa voisine de casier qui était également une femme.

Dernière édition par Meredith Grey le Ven 19 Juin - 11:13, édité 1 fois

Cristina s'habilla précipitamment pour être prête rapidement. Elle ne connaissait pas sa voisine de droite mais lui répondit, « Ouais. Et l'une d'entre elle est mannequin. C'est dingue ! C'est génial pour respirer le respect, non ? » Affirma la jeune asiatique, trouvant cela complètement ridicule.

Meredith écouta sa voisine lui annoncer qu'il y avait une mannequin dans le groupe. Elle ferma son casier et lui demanda, « Toi c'est Cristina, c'est ça ? » Dit-elle en mettant son bipeur dans la poche de sa blouse blanche. Tandis que les résidents interpellaient leurs internes chacun leur tour.

Cristina n'eut pas le temps de répondre à la jeune femme puisqu'un résident cria les noms de quelques internes. Visiblement pas le sien. Elle enfila sa blouse blanche et demanda donc à sa voisine de casier, « Quel résident, tu es attaché ? » Demanda-t-elle en s'attachant les cheveux en une vulgaire queue de cheval. « J'ai Bailey. » Affirma-t-elle en rangea les dernières affaires dans ses poches tout en regardant sa collègue.

Meredith était enfin prête, elle n'attendait plus qu'un résident cite son nom. Elle répondit alors à sa collègue, « La tyran ? Moi aussi. » Répondit-elle en scrutant la porte des vestiaires, impatiente de découvrir son résident.

Georges ne pouvait s'empêcher de regarder Meredith de son casier. Et il ne pouvait pas non plus s'empêcher de l'écouter au loin. Lorsqu'il entendit qu'elle avait Bailey pour résident, il n'hésita pas à lui adresser la parole pour lui dire, « T'as le tyran ? Je l'ai aussi. On sera torturé ensemble, c'est déjà ça. » Dit-il en gardant son regard rivé sur elle, tout en prenant les dernières affaires dont il avait besoin dans son casier. Il reprit ensuite pour se présenter, « Je m'appelle Georges. O'Malley. » Dit-il en refermant son casier et s'approcher de la jeune femme. « On s'est déjà rencontré. A la soirée de présentation, tu portais une très jolie robe noire fendue sur le côté et des escarpins à bride. » Balança-t-il. Visiblement plus rien ne semblait l'arrêter de parler.

Cristina toujours au côté de Meredith, était enfin prête. Elle ne disait pas un mot et écouter le jeune homme balancer son monologue malgré elle. Lorsque celui-ci s'aventura sur la tenue de sa collègue, elle ne put s'empêcher de balancer un regard désespéré à Meredith.

Meredith posa son regard sur le jeune homme qui s'imposa dans la conversation. Elle lui adressa un petit sourire de gentillesse avant que celui-ci ne s'attarde sur la tenue qu'elle portait lors de la soirée de présentation. Elle ne put s'empêcher de sourire amusé par ce fameux Georges, lançant un regard complice à Cristina qui trouvait ça désespérant.

En remarquant leur réaction, Georges comprit qu'il se comportait comme un homme peu virile. Il reprit alors quelque peu déstabilisé, « Voila, tu crois que je suis gai. Mais non, euh, je ne suis pas gai ! » Déclara-t-il pour se justifier.

Cristina en avait assez entendu, elle trouvait le personnage tellement désespérant qu'elle préféra s'éclipser en laissant échapper un profond soupire et laisser les deux tourtereaux bavarder tranquille.

Georges ignorait Cristina, la seule chose qui comptait, était Meredith Grey. Il continuait alors à bafouiller, « Non seulement que t'étais, que t'étais... inoubliable. » Réussit-il enfin à dire.

Meredith trouvait le comportement de Georges adorable mais ne disait pas un mot. Elle l'écoutait simplement avec un petit sourire amusé. Puis un médecin interpella son nom ainsi que celui du jeune homme. La jeune femme partit donc en direction de la sortie.

Georges entendit son nom résonner dans toute la pièce mais aucune réponse de la part de Meredith. D'ailleurs, celle-ci s'éclipsa sans rien lui répondre. Le jeune homme se sentit alors complètement ridicule et balança à lui même, « Et moi je suis totalement insignifiant. » Dit-il en se dirigeant vers la sortie rejoindre ses collègues.